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Les Celtics n'ont pas fait durer le suspens. Après un 26-6 en fin de première mi-temps, ils se sont mis à l'abri et remportent ainsi le 17ème titre de leur histoire. La série a logiquement vu couronné Paul Pierce MVP.

Kobe s'éteint trop tôt

Kobe a commencé à tout rentrer, puis se fut le tour de KG!

Quelle ambiance de malade pour accueillir les Celtics de retour au Garden après trois matchs passés en Californie ! Dès les premières minutes du match le public fut aussi bruyant que celui du Staples Center dans le money time. Pourtant ce fut Los Angeles qui fit la course en tête en début de match derrière un Kobe Bryant complètement on fire (11 points à 4/7 à la fin du premier quart temps) ! Mais ce dernier fut maladroit en fin de quart temps contrairement à Kevin Garnett (10 points à 5/7 et 3 rebonds) et Ray Allen (8 points à 2/3 et 2 rebonds) qui en profitèrent pour remettre les C's devants - 24-20 après douze minutes de jeu. Ce dernier fut d'ailleurs obligé de quitter ses partenaires quelques minutes après avoir reçu un coup au visage des mains de Lamar Odom. De son côté Paul Pierce fut maladroit (5 points à 2/7) et força quelque peu ses shoots. Il resta toutefois précieux à la création (5 assists). Au début du second quart temps, Phil Jackson et Doc Rivers jouèrent la carte humour en mettant respectivement Ronny Turiaf et Glen "Big Baby" Davis sur le parquet. Ce dernier, spécialiste des missions défensives, fut précieux en attente du retour de KG. Un retour décisif puisque suivit de deux trois points successifs de James Posey puis Eddie House.

Kobe fut sans arrêt oppressé par James Posey et n'a jamais trouvé la solution.

Boston prit, à la 18ème minute, une bonne longueur d'avance (38-29). Allen fit alors son retour sur le banc des Celtics et eu droit à sa standing ovation. Posey corsa l'adition quelques secondes plus tard grâce à un trois points servit par Paul Pierce en transition (43-29). Juste avant la mi-temps, The Big Ticket intenable dans ce Game 6 (18 points à 8/12, 6 rebonds et 3 passes à la mi-temps), inscrivit un panier avec la planche en total déséquilibre après une faute de Lamar Odom. Un panier plus que chanceux tant KG a semblé mettre toute sa puissance dans ce shoot prit à... trois petits mètres. Mais un panier qui illustra toute la réussite celte du soir, une réussite qui permit aux C's de mener 58-35 à la pause après avoir passé un 26-6 aux Lakers ! Mais la réussite n'explique pas tout puisque suite à un excellent travail de James Posey en défense, Kobe n'a pas bronché dans ce second quart temps (0 poit à 0/4) alors que ses lieutenants, Odom (4 points à 0/4 et 7 rebonds) et Pau Gasol (6 points à 2/5, 5 rebonds et 4 TO), n'ont pas été non plus à la hauteur, contrairement au match précédent. Ainsi à la pause, les Lakers souffrirent d'une adresse horripilante (8/27 soit 29.6%) et devaient leur survit qu'à leur agressivité (16/19 aux LFs).

Même au sol, KG a le point serré ! Il domine les débats et ni Kobe, ni Odom ne peuvent le contredire !

Lors du début de seconde mi-temps, Los Angeles n'eut plus l'air de trop y croire. Par deux fois, Ray Allen donna 27 points d'avance aux siens suite à des trois points (73-46 à la 29ème). Ce troisième quart temps rappela étrangement une finale vécue il y a deux jours, celle entre Nancy et Roanne ayant tournée court à l'avantage des Couguars. A la manière de Roanne, les Lakers baissèrent les bras et se reposèrent sur le shoot à trois points de Vladimir Radmanovic et les lancers francs de Kobe Bryant. De cette troisième période on retiendra l'énergie de Rajon Rondo, absolument partout sur le terrain (16 points à 6/16, 5 rebonds, 4 passes et 6 steals). Dans la quatrième, le clou fut enfoncé par Ray Allen, de nouveau auteur de trois trois points consécutifs à la 41ème. Au passage dans ce dernier quart temps, Boston a établit le nouveau record d'interceptions sur un match des finales NBA (18). Dans une fin de match digne des journées portes ouvertes, Boston s'est finalement imposé sur le score fleuve de 131 à 89 et la foule en a profité pour envahir le terrain.

Paul Pierce MVP

C'est en toute logique que le capitaine des C's a reçu le prestigieux trophée de MVP des finales. Héros du Game 1 (22 points à 7/10), dominateur dans le 2 (28 points à 9/16 et 8 passes), passé au travers dans le 3 (6 points à 2/14 et 6 rebonds), précieux face à Kobe dans le 4 (20 points à 6/13 et 7 passes), seul dans le 5 (38 points à 10/22 et 16/19 aux LFs, 6 rebonds et 8 passes) et enfin maître de son sujet dans le 6 (17 points à 4/13 et 10 passes), The Truth a été le leader des Celtics durant ces finales (22 points, 6 rebonds et 6 passes). Une première grande récompense individuelle méritée pour ce natif de... Los Angeles.

Boston au bout !

Ils avaient fait le pari d'aligner trois talents de génie pour passer du statut d'une équipe de fond de classement au statut d'une équipe visant le titre. Pari réussit pour les Celtics qui viennent de remporter le 17ème titre de leur histoire. Aux termes d'une série qui a le plus souvent tenu toutes ses promesses, Garnett, Allen, Pierce & Consort étaient en liesse sur le podium au moment de soulever le Larry O'brien Trophy. Sautillant continuellement sans ne plus s'arrêter pendant de longues minutes, cela a été l'explosion de joie au moment du buzzer des 48 minutes pour tous les joueurs des C's. En particulier pour KG, en pleurs lorsqu'il fut interviewé par la chaîne abc. Des champions 2008 qui sont vraiment de beaux champions...

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