Numéro  de  19 Mai 2007 : Phoenix Suns - San Antonio Spurs Game 6

L'acte final d'une série entre deux équipes au style opposé en saison régulière mais finallement assez similaire dans la post saison. Les Suns désavantagés par la sanction du vilain coup de Robert Horry sur Steve Nash avait perdu l'avantage du terrain et devaient revenir à ex-aequo en s'imposant sur le parquet des texans. Une mission difficile...

Dans un premier temps on put voir un premier quart temps disputé et un jeu assez défensif que n'ont pas l'habitude de pratiquer les Suns. Mais leur pivot explosif se débrouilla pas mal en permettant aux siens de mener de quatre points (19-15) après huit minutes de jeux, grâce notamment à ses huit points durant cette courte période. Mais Ginobili (33 points, 11 rebonds, 6 assits et 4 interceptions!) toujours utilisé en sixième homme par Popovich malgré ses très bonnes performances actuelles rentra sur le terrain bien décidé à casser du Sun. Bien servi par Parker (30 points mais à 11/27, 6 assists), il planta six points successifs et les deux hommes marquèrent dix-sept des vingt trois points des leur équipe dans ce premier quart temps. Leurs adversaires se trouvaient au même stade à la fin de ces douze minutes. Le second quart vit sa cadence accéléré, mais le début ne changea point. On eu droit au duel Gino-TP VS Barbosa (13 points) - Jones (7 points), les deux Spurs incrivèrent les douze premiers points de leur équipe dans ce quart temps tandis que les Suns eux marquèrent onze unités. A aucun moment l'une des deux équipes prient le dessus, même quand ce fut aux deux All Stars Amare Stoudemire (38 points, 12 rebonds et 4 contres) et Tim Duncan de marquer tour à tour. Les deux inscrivants neuf petits points dans ce second quart. Mais sur un trois points réussit de l'argentin Ginobili les Spurs prirent d'une rien la tête avant la mi-temps (53-51).

Cette série aura vu un duel entre intérieurs de la All NBA First Team, mais en n'étant suspendue au Game 5, le Sun a laissé échapper son rival et sa team qui ont prit les devants pour venir à bout des joueurs de l'Arizona dans ce sixième match. Ici on peut observer un des neuf contres du All Star Tim Duncan sur son adversaire du soir.

De retour sur le parquet, les Spurs semblaient plus efficace, Duncan très adroit ce soir (11/19) permit aux siens de laisser à distance les Suns de Phoenix (58-55). Mais ce fut vraiment réel à la suite d'un tir réussi derrière l'arc de Bowen puis deux de l'international Argentin "El Manu" dont un sur une belle passe du frenchie Tony Parker. Les Suns à ce moment accusait le coup et commencèrent à douter (72-61). Mais malheuresement pour eux et malgré le trois points Raja Bell (13 points), l'hémoragie s'amplifia du côté des Suns puisque quatre shoots mi distances dont un à trois points fut converti par les vétérans Bruce Bowen (8 points, 6 rebonds et 3 assists) et Jacque Vaughn. Ce qui fut qu'à douze minutes du therme de la partie les texans menèrent 81-67. Sur un superbe service pour son compatriote, le pivot Oberto permit à Ginobili de marquer à nouveau derrière l'arc et sans était définitivement finit des espoirs de Phoenix. Les derniers assaults du double MVP et du pivot des Suns n'y changèrent rien. Les Spurs s'imposèrent 114-106.

Devant les caméras Steve Nash (18 points, 14 passes décisives et 6 rebonds) inconsolable dans les bras du grand Duncan (24 points, 13 rebonds, 9 contres!) vut une troisième fois consécutive ses rêves de finale s'envoler, d'autant plus qu'il vit sa 34ème année. Ce qui fera dire à l'intérieur, lui qualifier: "That kid's the greatest.''  Quand aux Spurs on ne peut que baisser notre chapeau, 87 points marqué par le" Big Three"!!! Une performance d'exception qui place les Spurs favories pour la finale de conférence, ce qui n'empechera pas à "Dream Tim" de déclarer dans les colonnes de la presse après la victoire: «Ils jouent un excellent basket et il faudra se tenir prêt à affronter leur jeu physique.», sur ses futurs adversaires d'Utah. Bref cette série confirme la règle, on ne peut pas voir une belle série sans deux grosses équipes.