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Trois des quatre plus petits bilans de la ligue - Miami, Minnesota et Seattle - affrontaient des hauts gratins du classement. Choc des niveaux.

Si le duel de la soirée fut celui entre "Big Al" et "Mr Fundementals", c'est Ginobili par son apport extérieur qui est venu coiffer d'un fil la victoire aux Wolves la nuit dernière.

Houston-Miami 112-100
Fini la désillusion du début de saison, fini le Yao en deçà de son rendement à quel il nous avait habitué avant sa blessure l'an dernier. Houston a passé un cap et cumule maintenant à dix victoires consécutives. Il n'y a rien à redire et c'est surtout par le Heat - dernier bilan de la ligue - qui a pu se permettre de stopper les Rockets. Pourtant les floridiens ont tout de même tout tenté pour remporter une seconde victoire sur leurs dernières vingt-six rencontres. Mais à chaque fois que le Heat a semblé de nouveau dans la partie, côté Rockets un joueur a prit le dessus. Ainsi Yao Ming a été parfait (21 points à 10/11 et 9 rebonds), comme le rookie Carl Landry (19 points à 7/9 et 5 rebonds) très étonnent depuis le début de l'année civile. Le reste de l'équipe a fait bien son job (Scola, 11 points et 10 rebonds) face à un Dwyane Wade plutôt bon (33 points, 11 passes) sur le plan individuel."Nous avons pris un très mauvais départ" a expliqué le (toujours!) coach du Heat, Pat Riley.

Minnesota-San Antonio 99-100
Tony Parker de retour, les Spurs se devaient de ne pas à nouveau se faire surprendre par une petite équipe. C'est chose faite puisque sur un shoot de Manu Ginobili au niveau des lancers francs à six secondes deux de la fin, les Spurs se sont imposés d'un petit point. Ce dernier a martyrisé (44 points et 4 passes) les lignes arrières des Wolves derrière l'arc (7/9). Sur les quatre dernières rencontres, l'argentin tourne à plus de 33 points, 5 passes et 6.5 rebonds en moyenne, de quoi prouver qu'il peut aussi être dangereux en commençant le match sur le parquet. C'est sur les shoots de l'homme de la pampa que le match s'est joué, puisque dessous Al Jefferson (28 points, 5 rebonds et 3 contres) et Tim Duncan (24 points, 14 rebonds, 7 passes, 4 contres mais deux subis) se sont tenus la bourre toute la partie. Malgré l'apport de Rashard McCants (15 points et 5 rebonds) en sortie de banc et à contrario celui de Tony Parker qui à chaque rentrée permettait aux Wolves de prendre le large, les Wolves n'ont pu rentrer le shoot de la gagne et SA est reparti du Minnesota avec une importante victoire. "Manu est un joueur de haut calibre, il a le calibre de All-Star" a déclaré Greg Popovich, "il est sur le feu depuis un petit moment".

Portland-Seattle 92-88
Les Sonics vidaient d'une grosse partie de leurs joueurs ces deux derniers jours, ont pu enfin faire jouer Johan Petro et Mickael Gelabale. Le premier a même retrouvé le cinq majeur plutôt avec succès (8 points à 3/7 et 5 rebonds en 23 minutes) même s’il n’en a pas le niveau. Quant à l'ancien madrilène, il s'est lui contenté de onze minutes, ne marquant pas un seul panier (0/3) et apportant seulement un rebond comme une passe décisive. Au niveau du match, les Blazers ont prit le dessus mais furent étonnement bien pris en chasse par des Sonics décidemment mené par la révélation Earl Watson (15 points à 7/13, 8 rebonds et 9 passes) seul joueur de  Seattle a être dans le positif lors de ses 34 minutes (+12). En face quatre joueurs affichèrent un total de points supérieur aux quinze unités. En premier lui évidemment la star Brandon Roy (19 points, 14 rebonds et 5 passes), mais c'est son coéquipier venu du banc, Travis Outlaw, qui a fait la différence au moment souhaité (19 points dont 8 dans le dernier quart-temps). "Nos gars jouent vraiment très dur et très bien, mais pas encore assez" a confessé le coach des Sonics PJ Carlesimo. Portland remporte ainsi le derby du Nord-Ouest.

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