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Sans faire de bruit et après la première place surprise des Sonics à l'ouest, les habitudes reprennent le dessus avec le retour, facile serait-on tenté de dire, des éperons au sommet de la ligue. L'équipe de Duncan enchaîne une série de huit victoires de rang reprenant un rythme qui lui était déjà familier l'an dernier. Il se dégage une insolente facilité de la faculté de cette équipe à engrenger les victoires sans gamberger, sans sourciller. Les raisons en sont nombreuses mais la principale tient évidemment à la force de ce collectif.

Preuve en fut faite à la fin novembre quand les Spurs ont encaissé deux défaites d'affilée (mini-crise pour San Antonio) on the road avant que de redresser la barre à domicile contre les Mavericks, et d'enchaîner par la suite la série victorieuse actuelle. L'équipe tourne à un pourcentage d'adresse impressionnant, plus de 50% contre les Mavericks, 57% même à Milwaukee; cela est une preuve supplémentaire du collectif très bien huilé des Spurs.

Et TP dans tout ça, me direz vous? Et bien, il est un acteur primordial de ce retour en force. Un temps en bisbille avec son shoot, et préoccupé qu'il était par la signature de son maxi-contrat, Tony peinait et produisait même le pire début de saison de sa jeune carrière en termes de chiffres. Mais il est bien présent dans cette série affichant encore une fois une maturité exemplaire dans le jeu, associée à une sobriété qui n'est pas pour déplaire à coach Pop'. Son adresse s'en ressent et son apport à la marque éteint un peu l'incendie Ginobili qui lui avait pris feu dès l'entame de la saison. Les renforts de l'intersaison prouvent également l'intelligence du staff, bref tout mène à penser que les Spurs seront encore les vrais favoris au titre suprême, bien plus que les champions sortants qui balbutient encore leur basket à Motor City.

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